L’émergence des zones à faibles émissions (ZFE) va transformer nos modes de déplacements. De nombreuses aires urbaines vont voir leur accès être restreint uniquement aux véhicules les moins polluants. Un choix politique porté par l’État et par une politique environnementale et sanitaire, qui a des conséquences directes pour les automobilistes français, les amenant à devoir changer de véhicule.
Qu'est-ce qu'une ZFE ?
L’acronyme ZFE signifie Zones à Faibles Émissions. Il s’agit d’un périmètre géographique dans lequel des restrictions en matière de circulation sont imposées. Seuls les véhicules les moins polluants ont le droit d’y circuler (selon leur certificat Crit’Air).
Déjà présentes dans certaines métropoles, ces ZFE sont amenées à se développer dans un avenir proche, afin de réduire les émissions de polluants en zones urbaines et leurs conséquences. Car en réalité, les objectifs des zones à faibles émissions sont à la fois liés au transport, à l’environnement et à la santé :
Avec des règles qui limitent de fait le nombre de véhicules autorisés à circuler dans un périmètre géographique, on peut agir directement sur les émissions de polluants et les réduire. Leur concentration va baisser.
En réduisant l’exposition à la pollution, c’est la santé des habitants en zone urbaine et plus globalement de tous les usagers amenés à s’y déplacer qui est préservée.
Le déploiement des ZFE est aussi pensé pour accélérer le changement en matière d’habitudes de transport et de mobilité, poussant à utiliser notamment les transports en commun, des véhicules à faibles émissions (voitures électriques notamment) ou des solutions de mobilité douce.
La création des ZFE a été pensée comme un outil permettant d’amorcer le changement, devenu indispensable, en matière de transports, pour la santé de tous et pour une meilleure protection de l’environnement.